Diabète et conduite

La participation active au trafic routier nécessite une certaine condition physique et psychique.

Informations importantes

Une personne atteinte de diabète sucré peut, de façon ponctuelle ou à long terme, être limitée dans sa capacité à conduire en toute sécurité un véhicule à moteur – en cas de crise d'hypoglycémie, de forte élévation du niveau de sucre dans le sang (hyperglycémie) ou d'altération de la vue à plus long terme, par exemple. C'est pourquoi, en Suisse comme dans tous les autres pays européens, des dispositions légales ont été prises en ce qui concerne le diabète et la participation au trafic.

 

Points importants pour vous

Lorsque vous conduisez, soyez attentif aux signes suivants:

  • Vision dédoublée ou difficulté à se concentrer
  • Sensation de chaleur excessive ou accès de transpiration
  • Sensation de plus en plus forte de somnolence
  • Faim soudaine
  • Maux de tête ou palpitations
  • Tremblements ou sensation de faiblesse ou d'étourdissement
  • Lourdeur de la langue ou engourdissement des lèvres
  • Irritabilité plus marquée qu'à l'habitude
  • Autres symptômes que vous avez déjà ressentis

Lorsque vous conduisez, vous devez emporter votre glucomètre et un médicament de prévention pour l'hypoglycémie. Dans le véhicule, gardez toujours près de vous une source de glucides correctrice rapide à absorber (1,5 dl de Dextro Energen liquide, 2 dl de Coca-Cola normal (pas light) ou 2 dl de jus d'orange, par exemple) et informez vos passagers de l'endroit où ces glucides se trouvent. En cas de trajet prolongé, prévoyez des en-cas (barre de céréales ou fruit) et pensez au risque d'embouteillages, de déviation ou de panne.

Pourquoi l'hypoglycémie est-elle si dangereuse au volant?

Les crises d'hypoglycémie altèrent la capacité de concentration et de réaction au volant. De plus, elles sont moins bien décelées au volant que dans des conditions habituelles car on se concentre davantage sur la conduite.

Les crises d'hypoglycémie peuvent se produire au moment de l'insulinothérapie ou de la prise de certains médicaments hypoglycémiants (sulfonylurées, glinides), lorsqu'un repas est pris trop tard ou pas du tout, ou lorsque des efforts physiques provoquent un abaissement de la glycémie.

Chaque conducteur atteint de diabète se voit attribuer un certain niveau de risque en fonction de la forme de traitement qu'il prend et du risque d'hypoglycémie qui en résulte. Cette classification est pertinente, dans la mesure où les offices de la circulation routière cantonaux s'appuient sur ces niveaux pour définir les exigences que le conducteur doit remplir pour que le permis lui soit accordé.

 

Pour connaître les quatre groupes de risque et les exigences correspondantes pour le conducteur, vous pouvez consulter la brochure «Diabète et conduite»